N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès.
Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.
Albert Einstein
Marie
-
Qui est-elle :
- ans
- Praticienne bien-être
- Plus à l'aise loin des villes
- Végétarienne
-
Pourquoi voyage-t-elle :
- C'est une irréprésible envie
- Souhaite expérimenter la vie nomade
- Découvrir de nouvelles cultures
- Voir et comprendre d'autres pays de mes propres yeux
Je suis Marie, j’ai ans, francaise. Depuis toujours j’ai souhaité voyager, enfin…apprendre sur les autres en allant à leurs rencontres, découvrir notre monde par mes propres yeux, en savoir plus sur des modes de vies différents selon l’environnement. Enfant, j’ai voulu être égyptologue, puis globetrotter, mais comme je savais que ce n’était pas un métier, je disais que je serai alors grand reporter ! J’ai aussi voulu être astronaute, ce à quoi on m’a répondu qu’étant donné mes handicaps, ce ne serait pas possible… la jeune enfant que j’étais à tout de suite pensé “Mais pourquoi ? ... ” suivi d’une évidence teintée de résignation “Ah bah oui… c’est vrai” en pensant à mes oreilles et mes yeux. En effet, étant dépendante d’appareils auditifs et de lunettes, j’ai vite réalisé que des portes me seraient à jamais fermées.
À l’école, je n’étais pas brillante, à part en Histoire et géographie…je me sentais différente de mes camarades. Peut-être était-ce dû à mes handicaps et à ma façon de "voir" le monde, ou à une maturité différente, ou encore à des centres d’intérêts divergents. Je ne sais pas. Mais quelque soient les difficultés que j‘ai pu rencontrer, de l’ordre du handicap, de la non confiance en soi et du harcèlement à l’école, elles ne m’ont jamais fait lâcher mon objectif. À savoir découvrir de nouvelles cultures et le partager, échanger avec des enfants, pour leur montrer qu’il y a de multiples façons de vivre aussi bien en tant qu’individus avec ses caractéristiques propre, qu’il y a de multiples sociétés.
Je suis atteinte du syndrome de Usher, c’est une maladie génétique engendrant une perte progressive de l’audition et de la vue. Concrètement pour moi, ça se traduit par un sentiment de sursis et un port systématique d’appareils auditifs depuis l’âge de 5 ans ainsi que de lunettes. Cependant, le déficit visuel ne peut être compensé par un substitut, mon champ visuel se rétrécit doucement au fil des années. Mon angle de vision beaucoup plus petit que la normale complexifie mes déplacements, je ne conduis que rarement, ma vision nocturne est très mauvaise, et sans mes lentilles de contact, ce que je vois est flou. Néanmoins, je pense mener une vie relativement normale, le projet Sourire autour du monde a été élaboré par mon compagnon Corentin et moi-même. Il me soutient au quotidien et sans lui je ne me sentirais pas capable de réaliser un tel projet.
Corentin
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Qui est-il :
- ans
- Rédacteur
- Amant de la nature et des sports à sensations
- Végétarien car il aime trop les animaux pour les manger
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Pourquoi voyage-t-il :
- Sortir de la routine métro/boulot/dodo
- Aller à la rencontre des peuples
- Se reconnecter avec la nature
- À la recherche d'une vie minimaliste
Je m’appelle Corentin, j’ai ans et suis né en France. Depuis tout jeune j’ai appris à voyager à travers le monde grâce à ma mère et à son goût du voyage.
Ces aventures m’ont poussé à venir vivre au Canada à la suite de mes études, où j'ai vécu pendant 11 ans.
La découverte de certains pays et cultures a eu beaucoup d’impacts sur ma vision de la vie et sur ma manière d’appréhender le quotidien. C’est ainsi qu’en 2009 j’ai passé un mois au Ladakh (Inde) pour découvrir la culture Tibétaine et le Bouddhisme. Ce périple a confirmé mon envie d’en apprendre davantage sur cette culture; suite à cela j’ai décidé de suivre 4 ans d’enseignements bouddhistes auprès d’un Lama à mon retour sur Québec.
Aujourd’hui, je peux dire que ce voyage à changé mon regard à jamais et, depuis ce jour, je ne cesse d’imaginer une autre façon de vivre que celle que j’ai pu connaitre jusqu’à maintenant.
Ma compassion m’amène à parrainer Tenzin Dorjee depuis 2009, un enfant réfugié Tibétain au Népal, via l’association Solhimal, ce qui lui permet de suivre des études et ainsi d’avoir une vie sereine hors de son pays.
L’idée de pouvoir aller voir Tenzin au Népal et découvrir d’autres cultures est pour moi l’aboutissement de toutes ces années à chercher un sens à un quotidien tourmenté.
Enfin, ma rencontre avec Marie, ma compagne, a été le déclencheur de cette aventure dont je rêvais tant; je ne saurais la remercier pour tout ce qu’elle m’apporte, et j’ai hâte de vivre cette aventure à ses côtés.